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Histoire de la persécution en Alsace - suite

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Communauté de Communes du Pays de Barr - Les Ateliers de la Seigneurie - 2017
Commissaires de l'exposition : Pierre JACOB, Gérard LESER, Raymond HEIDINGER | Directrice des Ateliers de la Seigneurie : Sophie REEB
Réalisation : Blackblitz - digital strategy / Cheffe de projet : Josy Coutret - Marketing territorial


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Médailles de Saint Benoit

Explications des lettres du revers des médailles de saint Benoit

En haut: IHS: Iesus Hominus Salvator (Jésus sauveur des hommes)

Verticalement: CSSML - Crux Sacra Sit Mihi Lux (que la sainte croix soit ma lumière)

Horizontalement: NDSMD - Non Draco Sit Mihi Dax (que le dragon ne soit pas mon guide)

Autour de la croix: CSPB - Crux Santi Patris Benedicti (Croix du saint père Benoit)

Sur le pourtour: VRSNSMV - Vade Retro Satanas, Nunquam Suade Mihi Vana (retire toi Satan, ne me conseille pas tes vanités)

SMQLIVB: Sunt Mala Quae Libas, Ipse Venena Bibas (les breuvages que tu offres sont le Mal, bois toi-même ces poisons)

Livres de Maléfices

L'Albertus Magnus, qu'il ne faut pas confondre avec le Grand Albert, est un livre de pseudo-magie, attribué à tort à Albert le Grand, qui recense toute une panoplie de remèdes contre les maladies, des conseils pour trouver l'amour ou le bonheur, trouver des trésors ou des prières pour se protéger du Diable, des sorciers et des sorcières et de tous ses ennemis en général. Il remplaçait, en quelque sorte, l'armoire à pharmacie, les fusils contre ses ennemis, les détecteurs de trésors et la conseillère matrimoniale. Pendant tout le 19e et le début du 20e siècle, il a été largement diffusé en Alsace. Il n'est pas rare, comme c'est le cas pour l'exemplaire ci-dessus, de le trouver sur les brocantes de la région. Contrairement au Geistlicher Schild, l'Albertus Magnus n'a jamais été assimilé à un ouvrage de sorcellerie.

La passion d'Albert le Grand pour la philosophie d'Aristote traduite dans les universités arabes et notamment celle du Caire en Égypte, explique probablement le sous-titre du livre.

Malleus Maleficarum

Le Malleus Maleficarum a été imprimé pour la première fois pendant l'hiver 186/1487, sans lieu ni nom d'imprimeur, mais probablement à Strasbourg, chez Jean Prus. Les auteurs sont deux dominicains : Jacques Spenger et Henri Institoris (né à Sélestat), respectivement inquisiteurs de la vallée du Rhin et de la Germanie Supérieure.

Le Malleus Maleficarum est un ouvrage qui a servi de guide aux inquisiteurs, dans la manière de conduire les procès de sorcellerie. Procès qui n'avaient d'autre but que de faire avouer à coup sûr les malheureuses accusées de manipulations démoniaques.

Son tirage a été énorme. Entre 1487 et 1669, pas moins de 35 rééditions vont voir le jour à Bâle, Spiré, Nüremberg, Cologne, Paris, Venise, Francfort, Lyon et Fribourg-en-Brisgau. D'abord imprimé en un seul volume et en petit format, il parait en deux volumes à partir de 1589, comme c'est le cas pour le volume exposé. Le Malleus Maleficarum présenté ici, fait partie de la 23ème édition imprimée par Pierre Landry à Lyon.

Le Malleus Maleficarum comporte 3 parties :

  • 1ère partie: Est un traité théorique prouvant l'existence et les maléfices des sorcières.

  • 2ème partie: Recense les méfaits et les crimes des sorcières.

  • 3ème partie: Se veut un véritable code de criminologie et un guide pour interroger les accusés de sorcellerie.